Lecture by S. Clesse, invited by the MaPhyl ASBL (association of alumini students of the UCL in Mathematics and Physics).
French abstract: La détection d’ondes gravitationnelles issues de la fusion de trous noirs par l’expérience LIGO/VIRGO, couronnée du Prix Nobel de Physique 2017, ouvre une nouvelle ère de l’astronomie moderne. Déjà, ces détections ont ravivé le débat sur la nature de la matière noire. Elles semblent indiquer la présence d’une population inattendue de trous noirs dont l’abondance est étrangement compatible avec celle de la matière noire, dont la nature est encore aujourd’hui un des grands mystères de la cosmologie. Ainsi, la matière noire pourraient être constituée de trous noirs primordiaux formés moins d’une milli-seconde après le Big-Bang. Aujourd’hui une série d’autres observations tendent à corroborer cette hypothèse. Les détecteurs d’ondes gravitationnelles de nouvelle génération, tels le Einstein Telescope qui pourrait être construit à la frontière entre la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, auront la capacité de vérifier, ou invalider cette hypothèse. Ils testeront aussi notre compréhension de l’Univers primordial et de la physique fondamentale à des échelles d’énergie jusqu’à présent inaccessibles.